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L'Europe des
25 puis des 27
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L'élargissement de l'Union européenne
à dix nouveaux pays fait de l'UE le troisième plus
vaste ensemble de population au monde derrière la
Chine et l'Inde. En voici quelques caractéristiques:
- SITUATION GEOGRAPHIQUE:
Communauté de pays situés en Europe occidentale
et orientale: Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark,
Espagne, France, Finlande, Grèce, Irlande, Italie,
Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Suède et
les nouveaux membres Pologne, Hongrie, République tchèque,
Slovaquie, Slovénie, Lituanie, Lettonie, Estonie,
Malte et la partie grecque de Chypre.
- SUPERFICIE: 3.691.214 km2 (contre 3.234.200 km2)
- POPULATION: 455 millions d'habitants (janvier 2004)
contre 378 millions. L'Allemagne est avec 82,5
millions d'habitants le pays le plus peuplé, Malte le
moins peuplé avec 387.000 habitants.
- STATISTIQUES DEMOGRAPHIQUES: En 2003, l'Irlande
caracolait en tête du palmarès de la natalité (15,5
naissances pour 1.000 habitants), devant la France
(12,7) et les Pays-Bas (12,6). Des 10 nouveaux
membres, Chypriotes et Maltais sont les plus
prolifiques, avec 11,1 et 10 naissances pour 1.000
habitants. Ils sont aussi ceux dont l'espérance de
vie (76 ans pour les hommes, 81 ans pour les femmes)
est la plus proche de la moyenne des 15 (75,8 et 81,9
ans), alors qu'elle plafonne à 64,8 et 76 ans en
Lettonie, à 70,4 et 78,3 ans en Pologne ou à 72,1 et
78,7 ans en République tchèque.
- LANGUES: 20 langues. L'UE à 15 Etats membres
comptait 11 langues officielles: le français,
l'anglais, l'allemand, l'espagnol, l'italien, le néerlandais,
le suédois, le portugais, le finnois, le danois et le
grec. Avec l'arrivée des dix nouveaux pays, la liste
s'enrichira de neuf autres idiomes: le polonais, le
hongrois, le tchèque, le slovaque, le slovène,
l'estonien, le lituanien, le letton et même le
maltais, pourtant utilisé par moins de 400.000
personnes.
Comme la législation communautaire a des incidences
sur chaque pays membre, elle est censée être
comprise par tous les citoyens. Elle doit par conséquent
être traduite dans toutes les langues officielles de
l'Union. Mais pour les réunions des ambassadeurs,
seuls l'anglais, le français et l'allemand seront
utilisés pour l'interprétariat.
- CAPITALE: Pas de capitale précise, Bruxelles est le
siège de la Commission européenne, du Conseil des
ministres, des commissions du Parlement européen et
la ville-hôte des sommets européens. Strasbourg
abrite les sessions plénières du Parlement européen.
Luxembourg est le siège de la Cour de justice et du
secrétariat du Parlement.
- RELIGION: majoritairement chrétienne (catholique,
protestant, orthodoxe) avec d'importantes minorités
musulmanes notamment en France (estimée entre quatre
et cinq millions de personnes), en Allemagne (plus de
trois millions), en Espagne (plus de 500.000) et en
Belgique (plus de 400.000).
- REGIMES POLITIQUES: Démocraties parlementaires dont
sept monarchies constitutionelles à régime
parlementaire: Royaume-Uni, Espagne, Pays-Bas, Suède,
Danemark, Belgique, Luxembourg.
- ECONOMIE: La monnaie unique, l'euro, est entré en
vigueur le 1er janvier 2002 pour les consommateurs
dans douze pays (les 15 moins la Grande-Bretagne, la
Suède et le Danemark).
La richesse cumulée des dix futurs Etats membres a
représenté en 2002 un produit intérieur brut (PIB)
de 444 milliards d'euros, soit 4,8% de la richesse de
l'UE actuelle.
Avec un PIB de 15.080 euros par habitant, Chypre est
le seul futur adhérent à dépasser les deux plus
pauvres des Quinze, la Grèce (12.880) et le Portugal
(12.513). La Pologne, poids lourds des
"nouveaux", est loin du compte: avec 5.290
euros/habitant, son PIB est cinq fois inférieur à
celui de l'Allemagne (25.590), et presque dix fois à
celui du Luxembourg (50.190).
L'Europe des 27.
Le 31 décembre 2006, les douze coups de minuit ont sonné sur place l'entrée dans l'Union européenne (UE) de la Roumanie et de la Bulgarie. L'UE devient ainsi le troisième plus vaste ensemble de population au monde derrière la Chine et l'Inde : 487 millions d'habitants contre 457 à 25 et 380 à 15, avant 2004. A cause de leurs retards dans différents domaines, la Roumanie et la Bulgarie avaient été recalées pour le grand élargissement de 2004, qui avait vu l'entrée de l'Estonie, de la Hongrie, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Pologne, de la République tchèque, de la Slovaquie et de la Slovénie. Il a ensuite été question de les faire patienter jusqu'au 1 er janvier 2008.
Finalement, le Conseil s'est prononcé en septembre dernier pour leur entrée au 1 er janvier 2007, moyennant une surveillance rigoureuse de la poursuite des réformes engagées. « La Roumanie devra parcourir un long chemin entre la date de son entrée dans l'UE et son intégration réelle dans cette grande famille », a averti le président roumain, Traian Basescu. Quant au ministre bulgare des Affaires étrangères, Ivaïlo Kalfin, il a estimé : « Ce sera encore plus difficile pour nous à partir du 1 er janvier ».

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Petit
lexique ou l'UE de A à Z
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Le
jargon européen (sa langue de
bois, diront certaines méchantes
langues...) vous agace ? Ce
lexique est fait pour vous
Celui-ci
regroupe quelques mots clés
(dans tous les secteurs
d'activité) que l'on retrouve
quotidiennement dans les médias.
Il n'a pas l'ambition d'être
exhaustif. Il est même un peu
subjectif. Il a juste pour but
de vous aider à vous y
retrouver dans un univers jugé
parfois un peu aride et/ou
technocratique...
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-Année européenne
de...: l'UE s'efforce ainsi d'attirer
l'attention du public sur des thèmes
importants en organisant des évènements
autour du sujet retenu. 2001 a ainsi été désignée
comme "Année européenne des
langues". 2003 a été retenue "Année
européenne des personnes handicapés".
2004 sera celle de "l'éducation par le
sport".
-Banque centrale européenne (BCE):
cette institution, née en 1992, est
responsable de la politique monétaire de la
zone euro (qui regroupe 12 des 15 pays de
l'UE: Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne,
Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie,
Luxembourg, Pays-Bas, Portugal). Elle est gérée
par un Conseil des gouverneurs qui réunit les
gouverneurs des Banques centrales des pays de
la zone, et présidée par le Français
Jean-Claude Trichet, ex-gouverneur de la
Banque de France. La BCE est indépendante des
institutions politiques. Une indépendance
critiquée en France notamment par les
"souverainistes" (comme Charles
Pasqua, à droite, et Jean-Pierre Chevènement,
à gauche) pour qui Paris délaisse là un des
instruments essentiels de sa souveraineté
nationale.
-Bruxelles: fréquemment utilisé dans
les médias, le terme prête parfois un peu à
confusion. Il désigne d'abord et avant tout
la dynamique capitale de la charmante
Belgique. Mais à Bruxelles siège aussi
l'Organisation du traité de l'Atlantique
nord, l'OTAN, organisation militaire
regroupant les pays d'Europe de l'ouest, les
Etats-Unis et le Canada, fer de lance de
l'Occident pendant la Guerre froide.
Outre ces deux fonctions, la cité belge
accueille le siège de la Commission européenne,
organe exécutif de l'UE. C'est donc un peu
"sa" capitale. Mais il ne faut pas
le dire trop fort, certains n'apprécieraient
pas: il vaut mieux ne pas froisser certaines
susceptibilités nationales, notamment françaises...
Résultat: le Parlement européen siège à
Strasbourg (mais de temps à autre aussi à
Bruxelles !), la Cour de justice européenne
à Luxembourg, la Banque centrale européenne
(BCE) à Francfort. Des mauvaises langues vous
diront que cela ne facilite pas le
fonctionnement de l'Union, d'autres, plus
bienveillantes, que ce fonctionnement est le
reflet d'une Europe mosaïque et plurielle. A
vous de choisir la bonne interprétation
-Capitale culturelle: Chaque année,
plusieurs villes de l'UE se voient attribuées
le titre très flatteur de "capitale
culturelle de l'Europe". But: promouvoir
le patrimoine et les réalisations culturelles
de ces villes pour faire prendre conscience
aux citoyens de l'Union de la richesse de leur
patrimoine et de leur culture communs. En
2002, les cités de Brugges (Belgique) et
Salamanque (Espagne) ont reçu ce titre. En
2003, c'est au tour de Graz (Autriche). En
2004, ce sera au tour de Lille en France.
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-Conseil: quand
on parle de l'UE, c'est peut-être le mot qui
prête le plus à confusion car il reflète,
n'en déplaise aux europhiles, la complexité
des institutions de l'Union. On distingue
ainsi: le Conseil de l'euro, le Conseil
de l'Union européenne et le Conseil
européen. Ne vous inquiétez pas, on va
essayer de vous expliquer... On a bien dit
"essayer"...
Le Conseil de l'euro est une instance
non décisionnelle réunissant les ministres
des Finances de la zone euro. Ceux-ci y
discutent en son sein des questions concernant
la gestion de la monnaie unique, les relations
de change entre l'euro et les autres
monnaies...
Le Conseil de l'Union européenne,
c'est le Conseil des ministres de l'UE. Là ou
l'affaire se complique, c'est qu'il n'y a pas un
Conseil des ministres, mais des
Conseils des ministres, on va dire thématiques,
qui se réunissent plusieurs fois par mois.
Leur composition change donc en fonction de
l'ordre du jour. Ainsi, les ministres de l'Economie
discutent des questions financières, ceux des
Transports des dossiers de transports, ceux de
l'Agriculture des dossiers agricoles... Ils
adoptent les lois de l'UE: directives, décisions,
règlements...
Le Conseil européen réunit, lui, les
chefs d'Etat et/ou de gouvernement des pays
membres. Ceux-ci se retrouvent périodiquement
(au moins deux fois par an) en sommet. C'est
l'instance suprême de l'UE qui fixe les
grandes orientations politiques de l'Union,
nomme les dirigeants des grandes institutions
comme la BCE...
-Critères de convergence: l'expression
date du traité de Maastricht (1993). Pour intégrer
la zone euro et la monnaie unique, un Etat
doit prouver, au moyen de cinq critères, que
son économie et la gestion de ses finances
publiques sont durablement saines.
1) Le rapport entre déficit public et produit
intérieur brut (PIB) doit être inférieur à
3 % (les fameux 3 % du débat politique
hexagonal);
2) Le rapport entre dette publique et PIB doit
être inférieur à 60 %;
3) Le taux d'inflation ne doit pas dépasser
de plus de 1,5 % celui des trois pays ayant la
plus faible hausse des prix;
4) Le taux d'intérêt à long terme ne doit
pas dépasser de plus de 2 % celui des trois
pays les plus stables en matière de prix;
5) Les marges normales de fluctuation prévues
par le mécanisme de change du système monétaire
européen (SME) doivent être respectées sans
connaître de tensions graves pendant au moins
les deux dernières années de l'intégration
du pays candidat à la monnaie unique.
Voilà. Vous savez tout ou presque tout sur
ces fameux critères. Pouvez-vous les réciter
?
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-Conférence
intergouvernementale (CIG): une telle conférence
réunit des représentants des gouvernements
des Etats membres pour modifier les traités
de l'UE. Un vaste programme... Objectif de la
prochaine conférence, prévue en 2004:
"fondre tous les traités actuels de
l'Union en un seul traité simplifié qui doit
définir les objectifs et les politiques de
l'Union, ainsi que les compétences de
chacun", selon les propres termes du site
internet de l'UE. Il s'agit ni plus ni moins
de lui donner une Constitution.
Convention pour l'avenir de l'Europe:
En décembre 2001, le Conseil européen, qui
s'est tenu à Laeken (Belgique), a convoqué
une Convention chargée, pendant un an, de réfléchir
aux possibles réformes du fonctionnement de
l'Union européenne, dans la perspective de
son élargissement de 15 à 25 membres. Il
s'agissait ni plus ni moins d'élaborer un
projet de Constitution. Mission définie de la
manière suivante: "examiner les
questions essentielles que soulève le développement
futur de l'Union et de rechercher les différentes
réponses possibles". Présidée par le
Français Valéry Giscard d'Estaing, la
Convention a rendu son rapport en juillet
2003.
Celui-ci prévoit notamment de mettre en place
une Commission ramassée à 15 membres de
plein droit en 2009.
Charge maintenant aux "anciens" et
nouveaux pays de l'Union européenne, qui
passera à 25 en 2004, de rédiger la future
Constitution de l'UE. Mais les débats ne sont
pas faciles entre des pays qui ont une
histoire, une culture et des niveaux économiques
si différents..
La laïcité fournit un bon exemple de ces
difficultés. La Pologne et l'Espagne, pays de
très ancienne tradition catholique, veulent
ainsi une allusion aux "valeurs chrétiennes"
du Vieux continent, demandée par le pape et
refusée par un vieil Etat républicain comme
la France.
Mais le débat porte aussi et surtout in fine
sur les rapports de pouvoirs. Les
"petits" pays, comme la Lituanie,
redoutent l'ombre que pourraient leur porter
les "grands" comme l'Allemagne ou la
France. D'autres comme l'Espagne aimeraient se
faire une plus grande place au soleil de la
Commission...
-Erasmus:le terme vient du nom du grand
savant et penseur humaniste hollandais Didier
Erasme (1469-1536). Il désigne un programme,
financé par l'UE, qui permet aux étudiants
des Etats membres d'étudier dans une autre
pays que le leur. Erasmus connaît un grand
succès: depuis sa mise en place en 1987, plus
d'un million de jeunes ont pu en profiter.
-Espace Schengen: territoire sans
frontière intérieure constitué par les 15
"anciens" pays membres de l'Union,
avec l'Islande et la Norvège.
-Eurocrate: "Le terme Eurocrates
(un jeu de mots sur bureaucrates) désigne les
milliers de citoyens européens qui
travaillent pour les institutions de l'Union
(le Parlement, le Conseil, la Commission,
etc.)", explique le site internet de
l'Union européenne. Définition du
"Petit Robert": "Souvent péj.
Fonctionnaire des institutions européennes".
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-Eurodéputé:
député du Parlement européen à Strasbourg.
-Europe: dans la mythologie grecque,
Europe est la fille d'Agénor, roi légendaire
de Phénicie et soeur de Cadmos. Le roi des
Dieux, Zeus, amoureux d'elle, se métamorphosa
en taureau blanc. Il la transporta alors en Crête,
trompant une énième fois son épouse Héra...
Géographiquement, l'Europe est "le plus
petit et le plus mal délimité des
continents", nous apprend "Le petit
Robert des noms propres". Il forme
"un cap avancé de l'Asie" et s'étend
de l'Atlantique à l'Oural, pour reprendre une
célèbre phrase du général de Gaulle.
L'Europe "ne s'individualisa que fort
tard et fut d'abord dominée par les peuples méditerranéens
et hellénique", poursuit le
dictionnaire. "L'héritage grec fut
transmis par Rome, qui y ajouta son apport,
notamment l'unification du monde antique
prolongée par le christianisme. De ces
apports, l'Europe tient son unité
culturelle".
On désigne souvent l'UE comme
"l'Europe" et ses habitants comme
les "Européens". Mais de cette manière,
l'utilisation de ces termes est impropre. Car,
c'est une vérité de la Palice, ils font référence
au Vieux continent dans son ensemble. Alors
que l'Union ne regroupe pas l'Europe à elle
toute seule. Certes, en 2004, quand elle
comptera 25 membres, elle regroupera la très
grande majorité des pays du continent. La
Bulgarie, la Roumanie et la Turquie sont
officiellement candidats. Mais qu'en est-il de
la Croatie, la Biélorussie, l'Ukraine, la
Bosnie, la Russie ?
La question n'est pas anecdotique et risque de
plus en plus de faire débat dans les années
à venir. Qu'est-ce que l'Europe ? On le voit
déjà à propos des polémiques que soulève
l'adhésion potentielle de la Turquie...
-Eurosceptique: le mot désigne une
personne sceptique vis-à-vis de l'UE et de
ses objectifs.
-Harmonisation: il s'agit de la
coordination des politiques et des normes
techniques nationales des pays membres. But:
permettre aux marchandises et aux services de
circuler librement dans l'ensemble de l'UE.
"Contrairement à une idée reçue,
l'harmonisation ne signifie pas qu'il faille
édicter des normes sur tout, de la courbure
des concombres à la couleur des
carottes", explique le site Internet de
l'Union. Une manière de répondre avec humour
à ceux qui lui reprochent de s'occuper de
tout et de rien...
En la matière, il y a des serpents de mer.
Ainsi, depuis des années, on parle
d'harmonisation fiscale entre les différents
Etats de l'Union. Mais les systèmes fiscaux
varient tellement d'un pays à l'autre que ce
n'est forcément demain que l'on verra une UE
de l'impôt. L'impôt étant l'un des plus
importants symboles de la souveraineté d'un
Etat...
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-Langues
officielles: L'UE en compte 11, en l'occurence
l'allemand, l'anglais, le danois, l'espagnol,
le finnois, le français, le grec, l'italien,
le néerlandais, le portugais et le suédois.
La législation communautaire est donc publiée
dans chacun de ces idiomes. Même si cette
situation reflète la vitalité d'une mosaïque
de peuples et de cultures, une telle variété
de langues ne facilite pas la vie des
institutions de l'UE. La traduction des débats
à la Commission ou au Parlement ne doit pas
être chose aisée...
-Pacte de stabilité et de croissance: ce "Pacte" précise les sanctions prévues
par le traité de Maastricht à l'encontre des
pays de la zone euro qui laisseraient filer
leur déficit au-delà des sacro-saints 3 % du
produit intérieur brut (PIB).
-Subsidiarité: en vertu de ce
principe, inscrit dans le traité de
Maastricht, l'UE n'intervient que lorsque son
action est jugée plus efficace qu'une action
menée isolément (au niveau national, régional
ou local) par un ou deux pays, explique-t-on
à Bruxelles. En clair, ce principe limite les
pouvoirs de la Communauté, considérés comme
subsidiaires (constituant un recours, devant
venir à l'appui d'une chose plus importante
si nécessaire, dixit "Le petit
Robert") par rapport à ceux des Etats
membres.
"C'est le niveau le plus adapté,
communautaire, national, régional ou local,
qui doit intervenir", explique-t-on à la
Communauté. C'est par exemple au nom de la
subsidiarité que Bruxelles a décidé de ne
pas rédiger de directive sur les animaux dans
les zoos. Le cas de ces braves bêtes
continuera donc à être traité dans chaque
pays membre...
-UEM (pour Union économique et monétaire): Il s'agit d'un calendrier définissant la réalisation
de ladite union. Première phase, 1990-1993,
qui a vu l'achèvement du marché financier
intérieur et le renforcement de la coopération
économique. Seconde phase, 1994-1998: les
Etats se préparent à l'euro (mise en place
de banques centrales indépendantes, respect
des fameux critères de convergence). L'Institut
monétaire européen (le précurseur de la
Banque centrale européenne) est créé. Le
financement monétaire du secteur public (en
claair le recours à loa bonne vieille planche
à billets) est interdit. les Etatats doivent
par ailleurs éviter les déficits excessifs
dans leurs finances publiques.
Troisième phase, 1999-2002: choix des pays
retenus pour la monnaie unique, transfert de
leurs compétences monétaires à la Banque
centrale européenne (BCE), puis remplacement
des devises nationales par l'euro.
-Zone euro: elle comprend les 12 pays
qui ont abandonné leurs monnaies nationales
au profit de l'euro (Allemagne, Autriche,
Belgique, Espagne, Finlande, France, Grèce,
Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas,
Portugal). Au moment de sa mise en place, début
2002, le terme d'Euroland, un peu technocrate,
était souvent employé à la place de
l'expression "zone euro".
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Texte complet de la constitution européenne
La France dit non au projet de Constitution européenne
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Allemagne
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-Superficie:
375.000 km2
-Habitants: 82,1 millions
-Langue: allemand
-Politique: république
-Capitale:Berlin 
-Monnaie:euro
-PIB/habitant:25.155 euros
-Croissance du PIB:0,6 %
-Diplomatie  |
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Autriche
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-Superficie:
83.855 km2
-Habitants: 8,1 millions
-Langue: allemand
-Politique: république
-Capitale: Vienne
-Monnaie: euro
-PIB/habitant: 24,404 euros
-Hausse du PIB: 1,1 % |
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Belgique
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-Superficie: 32.545
km2
-Habitants:
10,2 millions (5,2 millions de Flamands, 3,3 millions
de Wallons, 70.000 germanophones )
-Langue: flamand , français et allemand
-Capitale: Bruxelles
-Politique: monarchie
-Monnaie: euro
-PIB/habitant: 23.010 euros
-Croissance du PIB: 0,8 % |
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Chypre
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-Superficie:
9000 km2
-Habitants: 800.000
-Langues: grec, turc, anglais
-Politique: république
-Capitale: Nicosie
-Monnaie:livre chypriote |
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Danemark
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-Superficie:
43.094 km2
-Habitants:
5,36 millions
-Langue: danois
-Politique:monarchie
-Capitale: Copenhague
-Monnaie: couronne danoise
-PIB/habitant:33.703 euros
-Croissance du PIB: 1 % |
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Espagne
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Superficie: 505.957 km2
-Habitants: 41 millions
-Capitale: Madrid
-Politique: monarchie constitutionnelle
-Langues: espagnol (castillan), catalan, basque et
galicien
-Monnaie: euro
-PIB/habitant: 16.000 euros
-Croissance du PIB: 3 % |
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Estonie
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-Superficie: 45.000 km2
-Habitants: 1,4 million
-Langues: estonien, russe
-Politique: république
-Capitale: Tallinn
-Monnaie:couronne estonienne |
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Finlande
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-Superficie:
338.000 km2
-Habitants:
5,2 millions
-Langues: finlandais (93 % de la population), suédois
-Politique: république
-Monnaie: euro
-PIB/habitant: 25.965 euros
-Croissance du PIB 0,7 % |
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France
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-Superficie:
550.000 km2
-Habitants:
60,7 millions
-Langue: français et langues régionales (corse,
basque, breton, alsacien, catalan, flamand)
-Politique: république
-Capitale: Paris
-Monnaie: euro
-PIB/habitant: 23.356 euros
-Croissance du PIB: 1,8 % |
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Grande Bretagne ne fait plus partie de l'UE depuis 2021 (Brexit)
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-Superficie:
243.305 km2
--Habitants:59,8
millions
-Langues: anglais et langues régionales (gaélique et
gallois)
-Politique: monarchie
-Monnaie: livre sterling
-Capitale: Londres
-PIB/habitant: 23.792 euros
-Croissance du PIB: 2,25 % |
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Grèce
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-Superficie:
132.000 km2
-Habitants:
11 millions
-Langue: grec
-Politique: république
-Capitale: Athènes
-Monnaie: euro
-PIB/habitant: 11.974 euros
-Croissance du PIB: 4,1 % |
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Hongrie
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-Superficie:
93.000 km2
-Habitants: 10,2 millions
-Langue: hongrois
-Politique: république
-Capitale:Budapest
-Monnaie: Forint |
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Irlande
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-Superficie:
70.284 km2
-Habitants:
3,74 millions
-Langues: anglais, gaélique
-Politique: république
-Capitale: Dublin
-Monnaie: euro
-PIB/habitant: 27.322 euros
-Croissance du PIB: 5,7 % |
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Italie
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-Superficie:
301.000 km2
-Habitants:
57,6 millions
-Langue: italien
-Politique: république
-Monnaie: euro
-PIB/habitant: 24.019 euros
-Croissance du PIB: 1,8 % |
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Lettonie
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-Superficie:
65.000 km2
-Habitants: 2,4 millions
-Langues: letton, russe
-Politique: république
-Capitale: Riga
-Monnaie: lats |
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Lituanie
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-Superficie:
65.000 km2
-Habitants: 3,5 millions
-Langues: lituanien, russe, polonais
-Politique: république
-Capitale: Vilnius
-Monnaie: lita |
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Luxembourg
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-Superficie:
2586 km2
-Habitants:
460.000
-Langues: luxembourgeois (langue nationale), français
(langue officielle), allemand (langue la plus
courante)
-Politique: grand-duché
-Capitale: Luxembourg
-Monnaie: euro
-PIB/habitant: 42.738 euros
-Croissance du PIB: 3,5 % |
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Malte
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-Superficie:
316 km2
-Habitants: 400.000
-Langues: maltais , anglais, italien
-Politique: république
-Capitale: La Vallette
-Monnaie: livre maltaise |
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Pays-Bas
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-Superficie:
41.500 km2
-Habitants:
16 millions
-Langues: néerlandais et frison (en Frise)
-Politique: monarchie
-Monnaie: euro
-PIB/habitant: 25.300 euros
-Croissance du PIB: 1 % |
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Pologne
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-Superficie:
313.000 km2
-Habitants: 38,6 millions
-Langue: polonais
-Politique: république
-Capitale: Varsovie
-Monnaie: zloty |
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Portugal
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-Superficie:
92.000 km2
-Habitants:
10,3 millions
-Langue: portugais
-Politique: république
-Capitale: Lisbonne
-Monnaie: euro
-PIB/habitant: 10.833 euros
-Croissance du PIB: 3 % |
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République Tchèque
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-Superficie:
79.000 km2
-Habitants: 10,3 millions
-Langue: tchèque
-Politique: république
-Capitale: Prague
-Monnaie: couronne tchèque |
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Slovaquie
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-Superficie:
49.000 km
-Hanitants: 5,4 millions
-Langues: slovaque, hongrois, rom (langue tzigane)
-Politique: république
-Capitale: Bratislava
-Monnaie: couronne slovaque |
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Slovénie
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-Superficie:
20.000 km2
-Habitants: 2 millions
-Langue: slovène
-Politique: république
-Capitale: Ljubljana
-Monnaie: tolar |
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Suède
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-Superficie:
450.000 km2
-Habitants:
8,9 millions
-Langue: suédois
-Politique: monarchie
-Capitale: Stockholm
-Monnaie: couronne
-PIB/habitant: 26.230 euros
-Croissance du PIB: 1,7 % |
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